« Bureau des solitudes », poèmes Werner Lambersy, peintures Martine Chittofrati.
Tiré en 100 exemplaires numérotés et signés.
Impressions numériques, format : 17 x 25,5 cm
Éditions Transignum.
Achevé d’imprimer en avril 2019 à Paris.
Martine Chittofrati, montre. Peintre, elle entreprend de balayer au bleu l’intégrale des passions simples comme on épongerait une paupière asséchée par le désert de sable de nos mémoires entées dans le silicium des circuits intégrés.
L’œil veille, cyclope bienveillant semblant ne plus en vouloir à Ulysse de piocher sa fuite dans le silence de la caverne. Et la main s’épanche recouvrant l’ombre du doute par la coulure des aveux. Nous sommes cela et ne le sommes plus.
Elle s’avance aux côtés du poète sur l’escalier sans fin de la spirale indécise qui monte et descend au rythme du geste et du souffle.
Là, ils se croisent et se trouvent, quelque part sur ces marches qui ne mènent nulle part puisque l’escalier est, version tragique de la bibliothèque de Babel, aussi infini que limité aux quelques marches visibles sur lesquelles, miracle du parce que…, quelques âmes égarées, parfois, se croisent.
Il faut bien l’avouer, c’est tout ce qu’il y a ici : ce voyage, cette respiration du poème unique parce qu’extensible à l’infini, les couleurs et ce bleu qui s’endorment comme un souvenir n’appartenant à personne…
Extrait de la préface de Jean-Louis Poitevin
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